Pierres Précieuses – Zoom sur les Habitations des années 30 à Boulogne

« Cette élégante architecture modern style séduit plus que jamais « , observe Béatrice Saint-Brice, directrice de l’agence Consultants à Boulogne.

Quels sont les atouts majeurs des logements des années 30 ?

Béatrice Saint-Brice : Hôtels particuliers, villas-ateliers, appartements… Au nord-est de Boulogne, ce riche patrimoine architectural chargé d’histoire forme un triangle d’or résidentiel qui s’étend du Parc des Princes à Roland Garros et à l’avenue Jean-Jaurès : rue de la Tourelle, du Belvédère, Nungesser et Coli, Gambetta, Denfert-Rochereau, etc… Son bâti aux façades géométriques souvent épurées, arbore de larges baies vitrées et des toits-terrasses qui baignent de lumière naturelle de beaux volumes avec grandes hauteurs sous plafond. Le Corbusier, Lurçat, Mallet-Stevens, Fischer… Les plus fameux architectes ont signé ces élégantes demeures ayant abrité de nombreuses personnalités (Jean Anouilh, Marc Chagall, Edith Piaf et Marcel Cerdan…).

 

Quels budgets faut-il prévoir pour s’y loger ?

Béatrice Saint-Brice : Le ticket d’entrée des appartements sans gros travaux de rénovation à effectuer démarre à partir de 9 000 €/met grimpe jusqu’à 11 000 €/m2 pour les derniers étages ensoleillés. A l’image de cet atelier de 95 mètres carrés en duplex agrémenté d’une terrasse donnant vue panoramique sur la Tour Eiffel et le Bois de Boulogne. Les maisons d’environ 200 à 250 mètres carrés habitables avec cinq chambres (la perle rare à Boulogne) coûtent entre 2 et 3 millions d’euros. Mais attention, amateurs de biens sans travaux s’abstenir ! En effet, il faut souvent descendre au rez-de-chaussée le salon et la cuisine, autrefois disposés au premier étage. Et n’avoir pas peur de grimper les escaliers car ces demeures de style s’élèvent sur 4 niveaux jusqu’au toit-terrasse. C’est excellent pour la santé ! Enfin, il faut prévoir d’acheter un parking cédé entre 40 000 et 50 000 €.

Cet ADN multicolore ? La légendaire piscine Molitor !

Propos recueillis par Emmanuel Monvidran.

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