Crise à la villa Montmorency : du rififi dans le ghetto DU GOTHA
Publié le 9 septembre 2014 à 16h04
Crise à la villa Montmorency : du rififi dans le ghetto DU GOTHA
Publié le 9 septembre 2014 à 16h04
Vent de panique dans le village d’Auteuil. Depuis quelques mois, les célèbres résidents de la villa Montmorency, cette enclave parisienne de 6 hectares, semblent vouloir vendre à tout prix. Vanity Fair a enquêté.
La plus huppée des enclaves privées serait-elle en crise ? Le quartier ultra-select du XVIe arrondissement de Paris, où artistes, hommes d’affaires et nombreux rentiers cohabitent, verrait sa magie menacer de s’évanouir. Tentation de l’exil, causé par une politique fiscale jugée trop lourde depuis l’arrivée de la gauche au pouvoir, prix de l’immobilier, perte de son charme… La villa Montmorency connaîtrait un « blues des millionnaires », comme l’avait titré Les Échos.
Selon le quotidien économique, l’exode des habitants serait la conséquence de « la pression fiscale » exercée par le gouvernement socialiste. «Ces propriétaires en ont assez du racisme anti-riches qui sévit dans ce pays, résume Roger Abecassis, directeur des agences de Consultants Immobiliers. Ils veulent bien payer des impôts mais ils n’en peuvent plus d’être sans cesse montrés du doigt à cause de leur argent. Les gens ont tendance à oublier tout ce qu’ils apportent à l’économie française. »
Mais la réalité se révèle plus complexe. Car depuis l’automne 2013, rien ne s’est passé à la villa Montmorency. Pas un départ, pas une vente, contrairement aux années 2000, au cours desquelles au moins un bien s’échangeait par trimestre. La seule transaction de l’ère Hollande ? Le vendeur ne cherchait pas à fuir « l’enfer fiscal ». Il s’agissait d’une classique affaire de succession.
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